Jean-Michel Aubert est né et vit à la Vallée de Joux, dans le Jura vaudois.

Détaché de toutes préoccupations modernistes ou performances en tous genres, il s'en tient à la tradition de la peinture d'après nature, traquant ses sujets de prédilection, lieux humides, tourbières, vieilles pierres, combes enneigées, en passant par le cabanon de Provence, les calanques ou le plateau d'Aubrac hallucinant.

Innombrables ses pèlerinages en Normandie, en Bretagne, sur Belle-île-en-Mer et autres îles bretonnes.

Toujours à la recherche d'un paysage intimiste qui ne vous lâchera plus, ou d'un site grandiose dont la découverte vous laisse pantois, il sillonne falaises et côtes sauvages, là où le cycle des marrées s'ingénie à modifier et brouiller le paysage qui semble vous échapper dans une métamorphose permanente et fantasmagorique.

Soucieux du respect de chaque identité géographique, du Cap de la Hague au sud de la Corse, il transcrit ainsi des atmosphères calquées, au gré des saisons et de la fuite des jours, sur la réalité paysagère.

Une déambulation sur le terrain qui se veut autant la fixation d'un instant volé que le témoignage indirect du temps qui passe.